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VOTATIONS du 13 juin 2021 : 2x OUI pour la nature !!!


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1) OUI POUR UNE EAU POTABLE PROPRE
2) OUI POUR UNE SUISSE LIBRE DE PESTICIDES DE SYNTHESE

1) OUI POUR UNE EAU POTABLE PROPRE

Le 13 juin prochain, le peuple suisse devra voter pour choisir s’il veut préserver une eau propre, ou fermer les yeux et tolérer les pollutions qu’engendrent l’agriculture intensive et l’élevage.

Des chiffres et des faits

  1. 2,8 milliards, c’est la somme versée chaque année aux paysans suisses, dont 82 % sont consacrés à la production animale.
    Seuls 18 % sont consacrés à la production végétale. Cela met en danger l’eau potable, torpille les objectifs climatiques et la sécurité alimentaire.

  2. Le nombre excessif d’animaux d’élevage menace la qualité de l’eau (excédent de lisier, antibiotiques pour le bétail, etc), sans parler de la contamination des sols et de l’air, et évidemment de la maltraitance animale que cela génère.

  3. Environ 50% de la production de viande et 70% de la production d’oeufs suisses dépendent de l’étranger

    En Suisse, de nombreuses régions produisent massivement plus de lisier et de fumier que nos terres agricoles ne peuvent en absorber. Cela est dû au nombre très excessif de bétail, dont l’élevage n’est possible que grâce à d’énormes importations d’aliments pour animaux (soja, céréales). 

  4. Aujourd’hui, environ 30 000 kg d’antibiotiques sont utilisés chaque année, dont 1440 kg d’antibiotiques critiques dans l’élevage en Suisse, souvent à titre préventif.

  5. Sur le plateau suisse, 145 pesticides ont été trouvés par site de contrôle, dont les valeurs ont été dépassées plusieurs fois pour 66 substances !

  6. Dans les zones d’agriculture intensive, des résidus de pesticides sont détectés dans plus de 90 % des points de contrôle. Plus d’un million de Suisses consomment de l’eau potable contaminée par les résidus de pesticides dépassant la valeur limite.

Pourquoi il faut voter OUI

  1. L’initiative pour une eau potable propre exige qu’à l’avenir, nos milliards d’impôts soient investis dans une production alimentaire sans pesticides, qui n’utilise pas d’antibiotiques à titre préventif et qui élève le bétail qu’elle peut nourrir avec du fourrage local.

  2. Une agriculture proche de la nature n’est pas seulement beaucoup plus économique, mais elle se soucie aussi de la biodiversité en mettant en œuvre une production écologique, au lieu de détruire l’environnement.

  3. L’agriculture intensive d’aujourd’hui a conduit, en moins de quelques décennies, à un véritable effondrement de la biodiversité. En particulier, la pulvérisation de pesticides, ainsi que l’épandage effréné de lisier et les émissions d’azote provenant de l’élevage, sont particulièrement dévastateurs pour la nature et ses différents écosystèmes.

  4. L’utilisation excessive des antibiotiques pour le bétail a créé des bactéries résistantes que la Commission fédérale d’experts pour la sécurité biologique a qualifiées en 2014 déjà de «plus grande menace biologique pour la santé de la population en Suisse».

2) OUI POUR UNE SUISSE LIBRE DE PESTICIDES DE SYNTHESE

Pourquoi il faut voter OUI

Santé

Les pesticides de synthèse sont des poisons qui se retrouvent dans notre alimentation. Des études scientifiques vérifiées ont montré qu’une exposition chronique à certains pesticides ont des effets négatifs pour la santé, même à très faibles concentrations :

  • Cancers hormonaux-dépendants

  • Lymphome non-Hodgkinien

  • Diabète de type 2

  • Maladie de Parkinson

  • Baisse de fertilité (1 couple sur 3 en Suisse)

  • Puberté précoce et malformations génitales

  • Leucémie et lymphome chez l’enfant

  • Développement neurologique de l’enfant (déficit de l’attention, hyperactivité, autisme)

Biodiversité

Utiliser des pesticides de synthèse a un impact important sur la biodiversité. Dans l’environnement, les substances toxiques éliminent les organismes vivants directement visés, mais pas seulement. Ils touchent également d’autres organismes vivants pas initialement visés. Ces derniers sont en contacts avec les pesticides de synthèse par voie directe ou indirecte.

  • Lors de leur utilisation, les pesticides se dispersent dans l’environnement et ont un impact sur la faune et la flore.

  • Les pesticides de synthèse sont rarement sélectifs. Ils ne ciblent pas une seule espèce. Ils sont actifs sur des processus fondamentaux du métabolisme communs à de nombreuses espèces (système nerveux, photosynthèse, croissance, reproduction, etc.).

  • Une fois dispersé dans l’environnement, certains pesticides de synthèse sont rémanents. Ils se dégradent lentement et difficilement et s’accumulent dans la chaîne alimentaire. Ainsi, les pesticides organochlorés se dégradent peu voir pas du tout. On va les retrouver dans les plantes et les graisses animales. Ces substances se concentrent tout à long de la chaîne alimentaire.

  • Les animaux les plus intoxiqués sont ceux se trouvant au sommet de la chaîne alimentaire. Mais les espèces les plus touchées sont les insectes (abeilles et papillons) et les espèces à sang froid (reptiles et amphibiens). On retrouve des pesticides de synthèse dans tous les organismes vivants.

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